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Le monde de Mlle Bou
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24 mars 2009

Confessions d’une geek anonyme

            Je me doutais bien de la chose depuis plusieurs années, j’avais noté des signes  avant coureurs mais je n’avais jamais vraiment voulu me l’avouer. Dimanche dernier pourtant, en regardant un épisode de Chuck, j’ai eu la révélation, j’ai fait face à la vérité et je peux désormais le crier haut et fort : je fais partie de la très répandue confrérie des geeks.

            Regarder Chuck était déjà un signe d’appartenance, mais cet épisode là était particulier et a eu l’effet d’un électrochoc. Dimanche dernier, Jeff, l’employé de Buy More au cerveau stratifié par le houblon, a révélé une partie de son passé : après des années d’entraînement, il a été couronné champion du monde d’un jeu d’arcade dans les années 80. Cette histoire m’a fait repenser à tous les jeux auxquels je jouais dans mon enfance, j’ai alors sauté sur Google pour voir si d’autres vouaient un culte aux merveilleux jeux Lucasart et à la non moins merveilleuse machine Atari (1040STE pour être précise) et me suis rendue compte que je n’étais pas seule !!! Alléluia !! Gloire à M. Lucas !!!!!!!

            Voici donc, pour les amateurs avérés et pour aider ceux qui n’ont pas encore franchi le pas de la libération en faisant leur coming out geekien, un tout petit florilège des jeux d’antan. Je dois bien avouer que quand je vois ça je comprends mieux pourquoi mon cerveau a tourné au vinaigre….

Le début de la fin : Maniac Mansion

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Les connaisseurs auront sûrement reconnu notre cher Bernard, Geek avant l’heure (notez l’évolution en presque vingt ans, nous sommes passé du freluquet Bernard au formidablement télégénique Chuck, un peu comme nous sommes passés du Bi-Bop à l’I-phone).

Pour ceux qui ne connaîtraient pas l’excellent Maniac Mansion, perle de notre Atari familial, sachez que ce jeu est une légende. L’histoire est la suivante : votre copine Sandy a été enlevée par une bande de fendus du bocal et votre but est de la sauver en vous rendant discrètement chez eux. Vous pouvez interagir avec l’environnement (ouvrir/fermer/pousser/tirer/lire/prendre des objets et les utiliser voir les combiner).  A ceux qui ont fait frire le hamster dans le micro onde, qui se sont enfermés dans le sarcophage de la salle de gym pour regarder la télé, qui ont ouvert les portes de la gloire musicale à la tentacule verte et qui n’ont jamais su quoi faire avec la tâche de graisse et le ketchup sur la table de la salle à manger, je vous le dis, vous n’êtes plus seuls (et si l’un d’entre vous a une réponse au mystère de la tâche de graisse, merci de m’écrire, ça fait 15 ans que ça me turlupine).

            Maniac Mansion a connu une très bonne suite, day of the Tentacle. Une sombre histoire de pollution qu’il fallait résoudre en sautant dans le temps à travers des toilettes. Dit comme ça, ça peut sembler bizarre, et ça l’est ! Suis béate d’admiration devant ceux qui ont un jour inventé des histoires pareilles. Respect aux toilettes spatio-temporelles.

L’excuse cinématographique : Indiana Jones

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A peu près en même temps que l’inoubliable Maniac Mansion, le fabuleux Indiana Jones est apparu. Produit dérivé du film (celui dans lequel il retrouve son paternel), ce jeu fonctionne de la même manière que Maniac Mansion.

Que d’heures passées dans les souterrains de la bibliothèque, que de triturage de cerveau pour réussir à monter dans l’aéronef ou pour stopper l’alarme chez les Nazis en versant de la bière dessus ! Déjà à l’époque je n’étais pas seule, en effet, mon père m’a accompagné dans la résolution de ce jeu (et d’autres plus tard). Certains disent que les jeux vidéo sont une ignominie, qu’ils enferment les joueurs dans leur petit monde virtuel. C’est sûrement vrai pour certains, mais c’est comme tout, ça dépend ce que l’on en fait. Personnellement je suis plutôt d’avis que les jeux vidéo peuvent avoir les même qualités que les jeux de société, on le voit bien aujourd’hui avec le succès de la Wiii et de ses jeux familiaux.

Comment insulter en respectant l’étiquette : Monkey Island

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Dans la même veine que Maniac Mansion, la série des Monkey Island est une ode aux énigmes tordues et aux personnages ravagés des neurones. Drôles, intelligents, complètement barrés, basés sur de nombreuses énigmes parfois extrêmement difficiles à résoudre, les Monkey Islands sont tout simplement formidables.

La marque de fabrique des Monkey Islands, ce sont bien sûr les batailles. Mais attention ! Point de violence gratuite, de sang giclé, de viscères pendants ou autres cerveaux explosés dans ce jeu, non, la bravoure du joueur se juge non pas au débit d’hémoglobine mais au débit verbal. La meilleure insulte gagne le combat. Petits extraits : « Ton odeur offenserait l'appendice nasal d'un macchabée », « ça se voit que l'alcool t'a imbibé le cerveau. », « Aaaargh... Ma grand-mère de 98 ans a des bras plus musclés que les tiens » ce à quoi vous vous devrez de répondre (parmi les choix que l’on vous propose) : « Ouais, mais on a tous les deux une meilleure maîtrise de notre vessie que toi. ». Franchement, se faire traiter d’incontinent, n’est pas plus efficace que de se faire embrocher le foie à coup de tronçonneuse?

            Il y a bien sûr eu (il y a toujours) beaucoup d’autres jeux que j’apprécie beaucoup, les Zeldas, Elf, la famille Adams, ou récents autres Gods of War, Etrange Village etc. J’y reviendrai sans doute plus tard, mais pour l’heure, je vous souhaite la désormais incontournable bonne journée/soirée et vous souhaite de  bons moments devant vos écrans.

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